Une étude récente basée sur des données objectives et fiables (nosvillevertes.fr) vient de révéler que Clermont-Ferrand se place au dernier rang des villes de sa catégorie en matière de couverture arborée. Un zéro pointé pour le maire qui gouverne pourtant avec des élus EELV.

En quelques chiffres : la surface arborée par habitant n’est que de 38 m2 (82 m2 pour Limoges) et représente seulement 16 % de la superficie totale de la ville (28 % pour Saint Etienne) !

Dans un contexte de réchauffement climatique dont nous devons supporter les pénibles conséquences , la ville de Clermont-Ferrand a encore beaucoup de chemin à faire. Un état de fait que nous dénoncions déjà en 2014. Avec la multiplication des chantiers urbains qui bétonnent le peu d’espaces verts naturels restant, les îlots de chaleur s’accentuent et la qualité de l’air se dégrade.

Dans sa politique d’urbanisme, la municipalité n’a rien anticipé ; elle a même laissé la situation se détériorer. Il faut dès à présent, s’il n’est pas déjà trop tard, prendre des mesures urgentes et concrètes pour développer les îlots de fraicheur en tournant le dos au « tout béton », manifester une vraie volonté de verdir les zones les plus minérales du centre-ville en plantant des arbres, libérer la Tiretaine à la faveur des nouveaux aménagements et réurbaniser les nombreuses friches laissées à l’abandon.

La préservation et le développement de la végétation urbaine constituent un enjeu majeur pour notre ville. Le bien-être présent et à venir des Clermontoises et des Clermontois ne se fera pas sans une trame verte et bleue.

Julien Bony, président du groupe Avenir Républicain, Catherine Pinet-Tallon, Jean-Pierre Brenas, Cécile Laporte, Christiane Jalicon et Géraldine Bastien

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