L’opposition municipale réclame un report de la limitation de vitesse à 30km/h.

A partir du 1er décembre 2021, la chasse à la voiture continue : la limitation de vitesse passera de 50 à 30 km/heure en ville, et de 70 à 50 km/heure sur les boulevards.

Cette mesure cache en réalité une volonté d’éliminer la voiture en ville. Nous nous ne sommes pas opposés au principe de réduire la place de la voiture thermique au profit de mobilités propres. Nous sommes contre la mise en place brutale et sans concertation de cette mesure imposée pour des raisons idéologiques et politiques.

Ce n’est pas parce que monsieur Bianchi est aux ordres de madame Hidalgo que les Clermontois doivent se voir imposer les mêmes contraintes que les Parisiens. Pour la municipalité de gauche, avec les œillères et l’idéologie qui la caractérisent, il n’y aurait qu’une seule alternative à la voiture : le transport en commun.

La mairie ne peut imposer une mesure aussi contraignante tant qu’elle n’a pas proposé aux Clermontois des solutions alternatives comme la présence de transports collectifs performants qui maillent l’ensemble du territoire ou comme la mise en place d’une politique positive en faveur des nouvelles mobilités propres. Mais la mairie n’a pas modernisé ses transports en commun. Elle n’a pas réalisé non plus un véritable schéma cyclable sûr et continu.

Jean-Pierre Brenas & Julien Bony présentent notre position sur France 3 Auvergne.

Nous réclamons le report de la mise en place des 30kmh à Clermont-Ferrand car cette limitation ne réduira pas la pollution et les déplacements en voiture tant que les transports en commun et les pistes cyclables resteront en l’état. Au lieu d’inciter positivement à changer d’habitude pour se déplacer, la mairie impose des mesures négatives et déconnectées de la réalité.

Tant que des mobilités alternatives ne seront pas proposées dans tous les quartiers, pour tous les cas de figures… :

De la mère de famille qui doit accompagner ses enfants à l’école, faire les courses au supermarché et aller rechercher les enfants à la fin des activités périscolaires, en soirée à l’heure où il n’y a plus de bus.

À l’artisan qui doit se rendre dans le centre historique, ou encore le médecin ou l’infirmière qui doivent quotidiennement effectuer des visites à domicile.

……on ne pourra pas exiger des Clermontois qu’ils laissent leur voiture chez eux.

Au lieu d’ajouter des contraintes, la mairie doit assumer ses responsabilités en développant des politiques publiques d’accompagnement.