Des riverains et commerçants du quartier de la gare alertent sur une hausse de l’insécurité et la dégradation de leur qualité de vie

Les élus du groupe Avenir Républicain sont allés à la rencontre d’habitants et de commerçants de l’avenue Charras qui ont souhaité leur faire constater la dégradation de leur qualité de vie, malgré les derniers travaux d’aménagements achevés en septembre.

L’ajout de verdure et le passage en rue piétonne n’a eu aucun impact sur l’insécurité que les riverains et les commerçants doivent subir quotidiennement. Ils déplorent également un grand manque d’attractivité de ce quartier à cause notamment d’une absence de diversité de commerces.

Christiane Jalicon, Géraldine Bastien et Jean-Pierre Brenas sont allés à la rencontre des riverains et commerçants de l’avenue Charras à la fin du mois d’avril. Ils ont rapidement constaté que les travaux d’aménagement de cette avenue achevés en septembre (pour un coût de 3 millions d’euros) ne règlent en aucun cas les problèmes de fond dont souffrent les riverains depuis 30 ans.

Pour la municipalité, ce projet devait marquer le début de la redynamisation commerciale de ce quartier. Une fois sur place aujourd’hui, force est de constater que ces travaux n’ont fait que passer du vernis sur une rue gangrénée par l’insécurité et les deals de drogue.

Les habitants déplorent le potentiel gâché de cette avenue où les violences, deals, nuisances sonores et incivilités sont quotidiens. « On a arrêté de compter » nous expliquent les riverains qui se sentent laissés pour compte depuis 30 ans. Pour eux, l’installation d’un poste de police et les passages plus fréquents de nouveaux policiers serait une première mesure efficace.

Au-delà de l’insécurité, les riverains ont le sentiment que les récents aménagements profitent désormais plus aux dealeurs qui sévissent sur cette rue de jour comme de nuit. Si la rue est désormais piétonne, les habitants subissent tout de même des passages incessants de scooters.

La situation n’est pas glorieuse non plus pour l’attractivité commerciale de cette rue souffrant d’un grand manque de diversité. Les riverains déplorent par exemple l’absence d’une boulangerie. « Une résidence pour personnes âgées va bientôt ouvrir dans le quartier, pas moins de 117 personnes vont devoir se déplacer en dehors du quartier pour acheter leur pain, c’est un coup manqué pour la promotion du commerce de proximité » se désole une habitante.

Les commerces existants sont nombreux à avoir fermé pour finir remplacés par des types de commerces déjà existants sur cette avenue (barbiers, snacks ou magasins de téléphonie…).